samedi 9 février 2013

Working mum

Je vis depuis trois semaines une expérience inédite, suite à une petite intervention chirurgicale, qui m'a donné l'occasion d'arrêter de travailler pour ma convalescence.

Comme beaucoup de mamans, je travaille, je cours, du matin au soir, les grèves de l'éducation nationale me filent des sueurs froides (que faire de mes petits chéris ?), la grippe saisonnière m'assomme même si je ne l'ai pas attrapée (mais à qui confier mes chouchous qui ont 40° et sont bien contagieux, hein, à qui ?), les accidents sur l'autoroute me rendent hystérique (j'ai même plus de compassion pour le malheureux qui part dans le camion des pompiers, non, je lui en veux presque d'être bloquée et d'arriver en retard à l'école qui menace d'exclure mes bambins de la garderie si j'arrive encore après la fermeture : je sais, je suis un monstre)...

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Nous nous devons, malgré les nuits sans sommeil, les tracas divers et variés qui nous assaillent, d'être pimpantes au bureau, gaies, et bien évidemment, efficaces (ces 150 dossiers sur mon bureau ? Je gère, bien sûr, il est où le problème ?).

Et on y arrive...certains jours mieux que d'autres.

Et là, me voilà chez moi, pour récupérer de mes petits soucis de santé, au chaud toute la journée avec pour seule contrainte de ne pas être en retard à l'école avec le goûter.

Le reste du temps, je me détends, joue un peu de piano, écoute de la musique, lit des blogs (et j'ai donc eu le temps pour m'y mettre, moi aussi, enfin), passe des commandes sur tous mes Eshops préférés et vide mon compte en banque mais ça on s'en fout, et même que je suis là quand le facteur passe livrer les colis que je peux déballer tranquillou avant minuit et demie.

Elle est belle la vie comme ça... Et ça donne le désagréable sentiment de passer à côté de beaucoup de choses et de pleins de petits bonheurs le reste du temps... Quand le seul mot qu'on a à la bouche c'est "DEPECHE TOI ON VA ETRE EN RETARD", la variante du soir étant : "dépêche toi d'aller te coucher sinon tu vas être fatigué".

Ça me donne juste envie d'être moi aussi une desperate housewive, juste pour connaître le plaisir de boire un chocolat chaud avec mes minis-moi après l'école.


Pas vous ?

Sinon, lundi, j'y retourne, et là, le petit bonheur du lundi matin au bureau : café-potins avec les copines !!! Bah, ça a du bon aussi !
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6 commentaires:

  1. oh nous ce sont les greves a la creche qui nous inquietent toujours! elles sont recurrentes!!!!
    xxx

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  2. Oh ! J'ai connu aussi, pas facile à gérer... Bon courage !

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  3. Même sans enfant j'avais toujours l'impression de courir avec mon job à horaires à rallonge et en déplacements continuels !!
    donc j'ai pris la décision de sacrifier ma carrière pour mon petit premier qui ne devrait pas tarder....A moi la vie de desperate housewife !!! Puis c'est pas mon mari, avec ses journées de 12h de boulot qui allait m'aider !
    De toute façon, un trou de 2 ans sur 45ans voir plus de carrière, c'est pas grand chose. Va juste falloir que je dise très rapidement adieux à mes petits plaisirs (sacs, shoes...)
    en tout cas j'admire les mum at work ;)

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  4. C'est un choix qui permet de vivre de belles choses je pense, et puis comme tu dis, c'est peu sur une carrière entière...

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  5. Pour avoir connu un long arrêt de travail, je suis vraiment contente d'avoir repris ! Je me sentais "en marge". Je pense que sur de petites périodes c'est agréable de prendre son temps et arrêter de courir partout mais personnellement entre être mère au foyer et mère active je n'hésite pas une seconde ! Après, j'essaie de m'octroyer de petits moments pour moi, ralentir le rythme quand je sens que je suis trop stressée, à chacun de trouver ses solutions !

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    1. C'est certain, je pense malgré tout que je m’ennuierais à la longue en restant à la maison... J'ai repris le chemin du bureau et je ne m'en porte pas plus mal. Comme tu dis, il faut savoir ralentir, mais parfois c'est très dur de trouver le temps...

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